Quand le rêve devient réalité ! Un parfum de nature, des granges rénovées, des animaux, de bons légumes et même des plantes miraculeuses ! Entrez dans l’univers champêtre et fabuleux de Camdelan : la ferme fantastique.
A Saint-Julien-en-Born, à quelques kilomètres seulement de la station de Contis, Mathilde et Pierre ont créé une ferme où les idées fusent, les créations sont illimitées et l’envie de partager est gigantesque.
L’histoire de la ferme à travers les « visites racontées »
Durant 1h30, Pierre nous plonge dans l’histoire de la création de la ferme fantastique à travers un récit théâtralisé ponctué d’anecdotes, d’imitations et de messages destinés à mieux connaître l’environnement qui nous entoure. Pierre nous fait comprendre avec des mots simples comment chaque plante et animal participe à la prospérité de ce merveilleux écosystème.
On déambule entre les fleurs, les légumes et les mares pour rencontrer les canards, les chèvres pyrénéennes, les brebis landaises et même les porcs gascons particulièrement friands des chatouilles des enfants.
Camdelan, c’est aussi :
Des ateliers de confection de baumes aux plantes
Mathilde nous accompagne pour une cueillette de plantes sauvages médicinales avant de délivrer les secrets de fabrication de son baume bienfaisant 100% naturel qui apaise les désagréments de la peau (démangeaison, rougeur, piqûre d’insecte…).
Des ateliers Tataki Zomé : quand votre sac devient unique
Le tataki zomé est un art ancestral japonais qui consiste à marteler sur un tissu des végétaux fraîchement cueillis pour réaliser une impression. Le support : un sac de la ferme en coton bio avec lequel vous repartirez. Un atelier adapté à tous les publics à partir de 3 ans
Des plants au printemps très attendus !
Pour compléter ses multiples activités, la ferme propose de nombreux plants : tomates, piments doux des Landes, plantes aromatiques et médicinales, fleurs… Réservation en ligne possible !
Interview de Pierre
Quelle est votre histoire ?
💬 « Moi j’ai travaillé il y a longtemps dans l’organisation de spectacles et dans l’audiovisuel, j’ai vite compris que Paris ne m’était pas destiné donc je suis parti. Mathilde est originaire du village de Saint-Julien, elle a fait des études mais continuait de chercher sa voie. Quand on s’est rencontrés, on travaillait tous les deux dans la restauration saisonnière. On a pris le temps de réfléchir à ce qu’on voulait faire et on a rapidement eu l’envie d’un projet agricole. Le projet a continué à se façonner le jour où on a trouvé le lieu parce qu’on n’avait pas tout de suite envisagé l’accueil du public, mais au vu de l’emplacement l’opportunité s’est présentée et à partir de là plusieurs idées sont venues ».
Pourquoi avez-vous fait le choix de travailler avec les plantes médicinales ?
💬 « Au moment de notre rencontre avec Mathilde, ça a été un des points d’accroche, on avait tous les deux cet attrait pour les plantes médicinales et l’envie d’explorer une nouvelle façon de se soigner, de manière plus naturelle, avec ce que l’on peut trouver autour de soi. Il y avait quelque chose qui semblait clocher dans la manière dont on avait grandi avec les antibiotiques. Le fait de se rencontrer a réanimé cet intérêt, d’autant plus qu’il n’y avait pas beaucoup de production de plantes médicinales dans les Landes. Mathilde avait déjà fait une petite formation à ce sujet et on a assez vite mis le pied à l’étrier en allant cueillir quelques plantes sauvages. Mathilde a commencé à faire des stages chez un collègue producteur de plantes médicinales au Pays Basque. »
Quels liens la ferme a-t-elle avec les autres acteurs du territoire ?
💬 « On récupère chaque semaine auprès de la Brasserie Naturelle des Landes la drêche pour compléter l’alimentation de nos animaux. Ca nous arrive aussi de récupérer des produits périmés des Restos du Cœur et de notre côté on offre en fin de saison énormément de plants pour donner la possibilité à ceux qui n’en ont pas toujours les moyens de pouvoir jardiner, de se rendre plus autonome sur des légumes qui coûtent un peu cher. On travaille beaucoup avec des amis maraîchers comme La ferme des pirates à Mimizan qui sont des amis et à qui on fournit également des plants, parfois on leur vend des légumes. On récupère aussi des restes alimentaires pour les animaux notamment auprès du restaurant La Royale à Contis. Un boulanger bio du coin nous laisse son pain dur. On travaille avec La maison Patou, la boucherie de Saint-Julien, des amis qui nous permettent de louer leur laboratoire pour transformer nos viandes, nos conserves… Beaucoup de gens s’intéressent à la problématique de l’autonomie, mais moi, ce que j’essaie de toujours mettre en avant, c’est l’autonomie d’un territoire, cette idée d’économie circulaire, qu’on n’est rien tout seul. Ce qui est important c’est de réussir à créer des réseaux d’entraide, de collaboration. On a beaucoup à offrir les uns aux autres. On n’est pas du tout dans un esprit de concurrence, de la place il y en a beaucoup ici. On essaie de collaborer autant que possible. »
Une saison préférée ?
« Préférée, c’est dur à dire, moi j’adore le printemps car j’adore la production des plantes mais c’est très intense, du coup c’est aussi une saison dure. Je pourrais aussi répondre l’automne car il fait généralement beau, ça se calme, il y a moins de travail. J’aime bien toutes les saisons mais de manière différente. »
Pour la suite ?
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Informations pratiques
- Les visites racontées : d’avril à novembre – Durée : 1h30 – à partir de 7€
- L’atelier baume aux plantes : juillet / août – Durée : 2h – 19€
- L’atelier Tataki Zomé : juillet / août – Durée 2h – 16€